Le voyage country-folk de Gilles Bélanger
La sortie de l’album Le temps d’un road song de Gilles Bélanger est prévue pour l’automne. Western & Co. publie aujourd’hui la pièce titre en format numérique. Parce que l’artiste de 76 ans n’a pas de temps à perdre. Parce qu’il nage dans le bonheur, l’amour, les voyages, les projets et la musique et parce que les belles choses, ça se célèbre.
Il est connu dans le milieu comme le plus prolifique metteur en chanson de poèmes québécois. C’est avec l’œuvre de Gaston Miron que la rencontre a été la plus fertile; près de trente chansons. Il partage même le Félix de l’auteur-compositeur de 2010 pour l’album Douze hommes rapaillés volume 2 (Spectra). Pour le fils du forgeron de Nouvelle en Gaspésie, né en 1947, quinzième enfant d’une famille de dix-huit, c’est grand et ça l’a mené bien loin.
Bélanger n’a pas cessé de travailler depuis toute cette aventure de Douze hommes rapaillés. Il a fait beaucoup de recherches, parcouru les livres d’histoire et d’anthropologie, lu beaucoup, par passion mais aussi par nécessité. Car l’artiste a toujours eu ce besoin de connaitre des choses.
« Puis j’ai eu envie d’écrire pour moi, de travailler ma poésie à moi. Cela a donné une poignée de nouvelles chansons country-folk qui sont tombées dans l’oreille de mon ami réalisateur Éric Goulet et un beau voyage musical a commencé. »
Avec la touche bienveillante de Goulet (Vincent Vallières, Michel Rivard, Patrick Norman, Renée Martel), Le temps d’un road song nous transporte vers les grands espaces, dans la poussière, le vent et la lumière des soleils couchants. Le pedal steel, les guitares acoustiques et surtout la voix nous enveloppent et nous font espérer le meilleur.
Surtout prudence
La route est longue
Mais ton existence
À peine le temps d’un road song